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En apparence, un simple tuyau. En réalité, le tube d’un accélérateur de particules à supra-conducteurs.
Photo : Julian Herzog (Licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0 Unported)
Malgré les déclarations optimistes
La fin du monde a sans doute eu lieu

Afin d’éviter de semer un vent de panique dans le monde entier, le Centre Européen de Recherche Nucléaire (CERN) est resté très discret sur sa dernière expérience. Ce matin à 10:28 précises a été déclenché le Grand Collisionneur de Hadrons, l’accélérateur de particules le plus rapide du monde. Créé pour vérifier l’existence du tristement célèbre « boson de Higgs », une particule théorique qui explique peut-être le fonctionnement de la gravitation universelle, cet accélérateur de particules avait une chance sur deux de détruire notre système solaire. En apparence, cela ne s’est pas produit. En apparence seulement.

Au moment de tirer sur le levier, les membres de l’équipe internationale du CERN ont eu quelques suées, car ils savaient qu’ils jouaient à pile ou face. Pile il ne se passait rien du tout, face leur expérience était responsable de la pire catastrophe concevable par l’esprit humain. Une chance sur deux, c’est beaucoup. En entrant en collision, les hadrons propulsés dans l’accélérateur de particules pouvaient en effet créer de micro-trous noirs, c’est à dire des entités physiques capables de dévorer toute matière située à proximité et dont l’appétit grandit à mesure qu’ils se nourrissent et que leur masse augmente. La création de ces trous noirs aurait d’abord provoqué la disparition de la Suisse, suivie quelques micro-secondes plus tard par la disparition de l’Europe avant que soient engloutis la terre entière, son satellite naturel la lune et tous les objets situés à proximité. En guise de précautions, les chercheurs s’étaient fiés aux déclarations d’un seul chercheur, le très médiatique physicien Stephen Hawking, qui avait avancé que les trous noirs créés s’évaporeraient sans doute naturellement et que par conséquent, les risques de disparition de l’univers étaient limités.
La démonstration de hawking, en 1975 (il est resté discret sur ce sujet depuis) était de dire que B = m*v*q/r, sachant que la charge de l’électron est 1.602 x10^-19 coulombs et la vitesse de la lumière 2.9979 x 10^8 m/s tandis que la masse de l’électron est 9.109 x 10^-31 kg et le rayon de Schwarzschild 2.970 x 10^-35 m. Un peu simpliste, alors que la moindre imprécision invalide complètement ce raisonnement.
Tout le monde ne l’a donc pas entendu de cette oreille comme on peut l’imaginer et le lancement du Large Hadron Collider a été mis en cause par de nombreux spécialistes américains pour qui « on ne joue pas à dieu impunément » pour reprendre l’expression d’un d’entre eux. Mais on le sait, les français (les européens sont en fait des français) n’en font qu’à leur tête, ne respectent pas les convictions religieuses et encouragent le terrorisme. Orgueilleux, vaniteux, dénués de morale et de jugeote, ils ne craignent donc pas de créer une machine apocalyptique (Doomsday machine) telle que le Large Hadron Collider. Mais comme le rappelait Albert Einstein : « Même Dieu ne joue pas aux dés ».
Plusieurs personnalités américaines ont tenté d’utiliser la voie judiciaire pour empêcher la tenue de l’expérience, en vain.

...Ce qui devait arriver...
Ce matin, à 10:28, donc, une explosion a retenti dans les sous-sols du CERN. Pas de mort, pas de blessé. Pas de dommages apparents. Pourtant... Pourtant à cet instant précis, la galaxie entière a disparu. En lisant ces lignes vous devez vous pincer : suis-je vivant ? Oui, vous l’êtes. Car le LHC n’a pas fait que détruire l’univers, et ainsi que certains l’avaient prédit il nous a fait effectuer un saut dans le passé, précisément un cent mille milliard de milliardième de nanoseconde en arrière, juste avant le déclenchement qui aurait du nous être fatal. Cela a créé une ligne de temps alternative dans laquelle l’expérience n’a pas eu lieu et où nous existons donc toujours.
Sauvés ? Ce serait un peu simple. Selon différents scientifiques de très grande renommée, le phénomène aura deux implications. La première, c’est un dérèglement du temps (T) qui fausse toutes les horloges atomiques et qui devrait perturber les courants marins et atmosphériques. Si dans les jours, les mois ou les années qui viennent vous trouvez le temps bizarre, trop chaud pour la saison, ou trop froid, etc., ce sera à cause du LHC.
La seconde implication est sans doute plus grave. Jouant avec les lois physiques, les savants du CERN ont déclenché un processus qui va provoquer l’apparition d’aberrations de la réalité, parfois discrètes, parfois plus impressionnantes : résurrections, courriers qui arrivent en double, personnes qui existent en double, coïncidences, personnes qu’on avait perdues de vue et qui nous téléphonent au moment où on pensait à elles, odeurs bizarres, montres qui se dérèglent, plantages informatiques, sentiment de déjà-vu, etc.
De nombreuses aberrations devraient apparaître et vous troubler dans votre vie de tous les jours, alors ouvrez l’œil, et le bon !


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Sheila K. Rappaport
Dermatologue le jour, journaliste scientifique la nuit


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